Smart equity ou smart money fait référence à tout ce qui est apporté par un investisseur en plus de ses capitaux. Il s’agit par exemple d’une expertise sur un sujet, de son réseau, de son expérience, d’une mise à disposition de moyens.
Les entrepreneurs sont le plus souvent en recherche de smart equity en phase d’amorçage, lors du premier tour de table réalisé avec des Business Angels. Leur implication est variable, au cas par cas, en fonction des besoins de la start-up et de l’affinité avec les dirigeants. Avant de lancer sa levée de fonds, il est pertinent de se fixer des objectifs sur les compétences / expertises qui sont recherchées par l’équipe fondatrice en terme de « smart money » et de commencer sa recherche d’investisseurs par ces profils. S’il est indispensable de bien vous entendre avec vos actionnaires, il est important de connaître leurs compétences et d’en tirer le meilleur profit. De même dans ces situations il faut porter attention au montant d’investissement minimum (ticket minimum) que vous fixez pour votre levée de fonds.
Il est complexe de mêler dans son tour de table des Business Angels qui apportent de la « smart money » et des investisseurs qui réalisent une simple opération financière passive. Prenons le cas d’un investisseur qui souhaite investir 15k€ sur 200k€ recherchés, mais peut vous apporter plusieurs leads qualifiés via son réseau. Quelle est la valeur de son investissement par rapport à un autre investisseur qui apporte 100k€ ? Les valorisations étant alignées pour un même tour de financement, il faut trouver d’autres mécanismes de type « facturation de prestation » ou BSPCE ou « apports en comptes courants » pour définir des conditions qui conviennent à toutes les parties.
A noter que de plus en plus de fonds d’investissements de type « accélérateurs » ou « fonds d’amorçage » se positionnent sur un format de « smart money » (ils apportent également du temps, des compétences et expertises) mais en utilisant un modèle payant pour ces prestations.
Questions fréquentes sur ce sujet :
Ai-je besoin de plus que des capitaux ? Est-ce que toutes les compétences sont réunies dans l’équipe pour crédibiliser la connaissance du secteur et/ou de la nouvelle techno et/ou du market access ?
Est-ce que le ticket d’investissement minimum (que j’ai fixé pour ma levée) ferme la porte à des investisseurs qui peuvent m’apporter de la « smart money » ?
Est-ce que la relation avec l’investisseur qui souhaite être actif est bien cadrée en ce qui concerne les attentes de chacun ?
Est-ce que le réseau promis par l’investisseur va m’être utile ? Que faire si les promesses ne sont pas tenues ? Quelle valorisation pour les apports en sus du cash ? Quel temps le réseau du BA va –t-il me faire gagner ?
Cette définition a été rédigée dans le cadre du "Dico pratique de la levée de fonds" réalisé conjointement par Legal Insight, Rainmakers et MG Consulting. Entrepreneurs, retrouvez sur nos blogs les 99 mots essentiels pour vous préparer.
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